Talent, panache, étoiles, créativité, curiosité, amitié… qu’elles étaient belles, les années Maximin !
Son nom brille au delà du champ de la gastronomie contemporaine. Libre, flamboyant, incandescent, authentique… à vouloir le cerner on épuiserait cent dictionnaires et on y perdrait son latin (photo Pierre Monetta). Qu’importe, il est dans l’histoire, à la place, désirable, du cuisinier surdoué, technicien hors pair ferraillant avec aussi « fous » que lui. Tempétueux et précurseur, quelle que soit l’époque, Jacques Maximin a mis en lumière comme personne le terroir niçois, devenu sa terre intime, lancé un menu végétal en 1978, écrit un manifeste méditerranéen, «Couleurs, parfums et saveurs de ma cuisine», qui fait toujours autorité.