Michelin dernière… encore ? Est-ce bien raisonnable ? La sagesse serait de ne plus rien écrire avant le lancement du guide, de se cacher dans les bois ou de faire retraite. Critiques au bord de la crise de nerfs, chefs admis aux soins intensifs ou éparpillés aux quatre points cardinaux – surtout “à l’ouest” – Michelin a bien verrouillé son affaire et affole les coeurs fragiles.
Michael Ellis, son directeur, a encore fait monter la pression en évoquant des appels téléphoniques aux promus ce dimanche (après avoir dit le contraire…) et on attend pour demain 5 février le show annoncé avec Anne-Sophie Pic pour marraine de l’événement et le Premier Ministre Edouard Philippe en guest star. C’est le grand buzz Bibendum.
On sait qu’on ne sait pas vraiment mais çà ne saurait tarder, les renards de l’info d’ordinaire bien renseignés restent aux abris mais après tout ce n’est jouer avec la vie de personne que de rassembler les hypothèses, de croiser des critiques avisées et des retours-clients sérieux. Alors, avec les réserves d’usage, voici la liste de ceux qui gagneraient un supplément d’étoile dans le Sud-Est et au delà pour les candidats à 3 macarons.
3 étoiles. Christophe Bacquié (L’Hôtel du Castellet, au Castellet) tiendrait la corde avec Marc Veyrat à Manigod et Christopher Coutanceau à La Rochelle serait proche du but. Un tir groupé en Province ?
2 étoiles. Dans les Alpes-Maritimes, la promotion de Gaël et Mickael Tourteaux (Flaveur à Nice) se confirmerait ainsi que le retour tant attendu de Bruno Cirino (L’Hotellerie Jérôme à La Turbie).
Dans le Var, Sébastien Sanjou (Le Relais des Moines aux Arcs sur Argens) serait l’étoilé 2018, Benjamin Collombat (Le Jardin de Sébastien, Château de Berne à Lorgues) est également appelé, alors que Jean-François Bérard (Hostellerie Bérard) reste une valeur “à suivre”.
Dans les Bouches du Rhône, Marseille compte sur la percée d’Alexandre Mazzia (AM), promu à un macaron en 2015 et sur la reconnaissance de Ludovic Turac (Une Table au Sud).
1 étoile. Christophe Billau (Quintessence, à Roubion) resterait l’étoilé du haut-pays des Alpes-Maritimes, alors que Christophe Martin (Lou Cigalon-Maison Martin à Valbonne), Denis Fétisson (La Place de Mougins) et Bessem Ben Abdallah (Bessem, à Mandelieu-La Napoule), seraient (plus tard ?) dans le viseur de Michelin.
Dans le Var, où on parle de l’attribution d’un macaron, ces talents sont à portée d’étoile : Valérie Costa (La Promesse, Ollioules), Jeremy Czaplicki (Hôtel L’Ile Rousse, Bandol) ou encore Fabricio Delgaudio (L’Empreinte, au Lavandou). Un autre nom est à surveiller : Maxime d’Orio (La Goguette, au Castellet)
Etoiles perdues. Pourquoi tant de haine ?… Deux ou trois étoiles pourraient tomber demain dans les Alpes-Maritimes.
Suite et fin, demain à la piste aux étoiles de Boulogne-Billancourt.
1 comment
C’est sur la sortie de la Guide Michelin 2018 est très attendu. Surtout pour les etoiles, vu que sur les adresse mineurs ne sont pas toujours bien choisi. Mais le client quesq’il attend d’une etoilé? 1 etoile: très bonne cuisine, lieux soigné, service impeccable et, peut etre, un sommelier. 2 etoiles: grande cuisine, lieux magique, service “grand maison” ( vous rappelez la Ferme de Mougins quand etait 2 etolies? grand lieu gastronomique pour un moment de bonheur. En voyant la liste de probable etoilés et meme celle des probables deux etoiles, je vois des endroits que je serais surpris de trouver encuronné….en souhaitant le retour au nappes, au personnel habillé “grand style”, a une cuisine plus classique e moins esthetique… voir de sensation, on attend donc les nouvelles macarons.