Aujourd’hui et plus encore demain, avis de virus force 10. C’est à dire un drame à l’échelle du monde… Celui de la restauration aura besoin de tous pour l’aider à retrouver sa place dans la société et son rôle dans l’économie.
Inutile d’ajouter de la peur à la peur. Je n’ai aucune vocation pour montrer la voie d’un rebond et aucune recette d’expert à proposer en vue d’une «sortie de confinement». Ni prévoir ni garantir le meilleur, à l’heure de retrouver le chemin des tables. Simplement essayer de l’imaginer.
Expert est d’ailleurs un mot usé jusqu’à la corde. Ceux qui le pratiquent jour après jour sur les plateaux de télévision donnent tant d’avis autorisés qu’on ne voit clair sur rien. Mille et un savoirs et aucune certitude…
Pour ce qui est de la restauration, en panne et en détresse, on sait qu’elle n’en sortira pas indemne et aura perdu bien des adresses dans la tourmente. Nul besoin d’être savant pour imaginer celles «d’après», quelles qu’elles soient, modestes ou luxueuses, créatives ou de tradition, bistrots, brasseries, plages, auberges, palaces…
Elles seront affaiblies, en convalescence, au bord du gouffre mais debout. De l’optimisme en vitrine, un courage nécessaire, vital, l’envie de «bien se tenir», de cuisiner et d’accueillir avec coeur.
Ce métier du bien vivre, bien public au statut privé, précieux pour toute économie et pour l’harmonie d’une société, sera enfin mieux écouté, compris et considéré dans ses villes et ses campagnes. Sous peine de non assistance à profession en danger.
Rien ne sera comme avant mais les vrais professionnels montreront, plus que jamais, l’exemple. Produits, prix, savoir-faire, sincérité, authenticité, atmosphère…
Les clients, on l’espère, auront le même attitude et un même devoir. Retrouver l’envie de «sortir» même si les moyens manquent et si le cœur n’y est pas. Réserver, s’attabler, sans peur d’être proches et sans craindre d’ennemi invisible. Plus tard, le mot «fête» retrouvera son sens et sa saveur. La pandémie aura perdu tout appétit et nous aurons retrouvé le nôtre. Peut-être. Mais ce moment, imaginons-le !
2 comments
Comme tu dis Jacques, ce sera un devoir pour le consommateur de retrouver ces bonnes tables mais un devoir aussi pour le restaurateur de se démarquer plus encore qu'”avant”. Je crois qu’il y aura vraiment un “avant” et qu’il y aura indubitablement un “après” ; le meilleur soit-il.
Plein d’espoir pour que tous les mesures restrictive actuelles donnent de bons resultats, l ‘apres sera difficile mais plein d’envie de vivre et d’entousiasme ….donc voyons positifs